La nuit de la Pâque.

 Le Dieu Créateur, organisateur omniscient de la mécanique céleste, a fixé la course et le pas aux deux luminaires pour servir de signes, de repères visuels certains des mois et des moadim (rendez-vous solennels). Ainsi en est-il écrit dans Genèse 1.

En ce moed du premier mois de l'année, en cette nuit de la Pâque, le spectacle grandiose et sublime qu'IL nous offre rappelle, accompagne et commémore le moment unique de l'Histoire, où la Parole faite homme, Juste parmi les justes, meurt sur la croix pour accorder le grand pardon divin,  ayant intercédé une dernière fois pour les coupables.

A la douzième et dernière heure du jour, l'étoile du matin disparaît à l'horizon lorsque le corps de Yéshoua est déposé en toute hâte dans le sépulcre de Joseph d'Arimathée. 

Le soleil, disparu à l'horizon, transmet sa lumière au petit luminaire qui se lève à sa suite et qui est entièrement enveloppé de celle-ci, prenant le relais pour donner sa lumière toute la nuit. C'est la nuit qui, au milieu de chaque lunaison ou mois, est appelée en Hébreu  le kessè  ( כסא ou כסה ). C'est la nuit qui inaugure le jour 15 qui en lettres hébraïques est traduit par YA( ioud pour 10 et hé pour 5  יה), le nom que le peuple juif s'interdit d'écrire, au point qu'on le remplace par Tou (tet pour 9 et vav pour 6  טו).

 L'allégorie est frappante et enthousiasmante. Elle nous conduit à la description allégorique que l'ange fait connaître à Jean (Apocalypse 12) de l'épouse, l'église de Yéshoua porteuse, au travers de 2000 ans de ténèbres, du message inchangé de son Seigneur . Cette femme, cette Église, est enveloppée de soleil, marchant avec la lune (ipso facto : entière) sous ses pieds, une couronne de douze étoiles sur sa tête, souffrant les douleurs du travail de l'enfantement.

Cette vision étant décrite exclusivement pour le temps final, l'église de Yéshoua va connaître sous peu le point culminant de ses tribulations séculaires.

Bonne Pâque à tous (bis). Le vainqueur de la mort est avec nous. Marchons à Sa lumière.

 

Psaume 81 : 4 et 5

Sonnez le chofar DANS LE MOIS, à la lune pleine,

Au jour de notre fête,

Car c'est une loi en Israël, en l'honneur du Dieu de Yacov,

Un témoignage qu'IL établit dans Yéhossef,

Quand IL marcha contre le pays d'Egypte...