dimanche 28 octobre 2018

La destruction d'Israël est résolue par le monde musulman et l'Eurabia.

La lâcheté politique et boutiquière qui caractérise cette dictature feutrée que devient l'Union européenne, assortie de la danse du ventre obséquieuse qu'elle exécute en se déshonorant face aux états islamiques voyous, nous fait comprendre par étapes la perversion du jeu de Satan et  des esclaves de Mamon pour imposer le chaos sur la terre entière. Puis suivra le jugement et la fin des nations. Non sans avoir été averties une ultime fois, par le témoignage des deux oints.
            
 Ouvrons vite une parenthèse : -- c'est à dire la fin du cauchemar et le meilleur pour notre avenir. Gloire soit rendue au Dieu suprême, Maître de l'Univers, Dieu de Vérité,  Maître de la Vie et Maître du temps, pour le renouvellement de toutes choses qu'IL va accomplir en sortant de son silence-- fin de la parenthèse.

Bien entendu, la cible première toute désignée qui leur sera jetée en pâture, c'est Israël, devenu le Juif des nations, démonisé, calomnié, accusé de tous les maux de la terre par la propagande haineuse palestinienne et propagée par l'ensemble du monde arabo-musulman.
 La contagion de cette tare mentale gagne les milieux de gauche, qui se transmutent partout en islamo-gauchistes.
Cette propagande nauséabonde est reprise en écho et amplifiée par ce quatrième pouvoir à 90 % pourri qu'est la Presse officielle, par intérêt, par soumission à la ligne imposée par la corruption arabe, d'où les politiques rampantes qu'on nous offre en spectacle, qui font à crier à la révolte. D'où l'arrivée de fascistes sur la scène politique. Pouah !

Mais parfois, comme des bulles d'oxygène dans cet océan de haine, de mensonge et de désinformation, des voix s'élèvent.
Toujours elles ont peine à se faire entendre. Mais en voici une.
Trop rares sont les sentinelles qui identifient clairement la cause religieuse évidente du conflit arabo-israélien.

Patricia Gueller aborde le conflit arabe contre Israël sous son angle réel.
Voici l'extrait d'un entretien qu'elle a accordé à Jean-Patrick Grumberg pour le site Dreuz.


L'Islam, le djihad, est l'idéologie qui se cache derrière la guerre menée contre Israël.

Ce n’est pas parce qu’il existe une dispute sur un territoire qu’il y a la guerre contre Israël. Car Israël est un pays minuscule entouré de toutes ces terres musulmanes énormes et gigantesques.
La plus grande organisation mondiale, l’Organisation de la coopération islamique comprend 56 pays. Et c’est l’organisme qui, soit dit en passant, a de l’influence sur le programme de l’Organisation des Nations Unies et qui prend toujours des résolutions anti-israéliennes.
Ce n’est pas parce qu’on dispute un territoire qu’il y a la guerre contre Israël. La vraie raison c’est le djihad, le djihad contre les Juifs. Il n’y a rien de nouveau ici. Cela n’a pas commencé en 1967. En 1967, avant que cette idée d’un État palestinien vienne dans les têtes des ennemis d’Israël, cela faisait juste partie du plus vaste territoire de la Syrie. Et il y a déjà eu pas mal de guerres contre les Juifs avant 1967.
Mon Dieu, que de pays musulmans ont mené des guerres contre Israël avant 1967 !
  • En 1948 c’était la guerre pour la liberté des Juifs. Qui menait cette guerre, les pays musulmans.
  • Avant cette guerre, les musulmans et les Juifs de Palestine vivaient en Palestine qui était sous mandat britannique, et les musulmans palestiniens menaient déjà des pogroms contre les Juifs.
  • Le leader du monde musulman al-Husseini était officier dans l’Empire ottoman. Il exterminait des Juifs d’après le modèle du génocide des Arméniens. Même Hitler l’affirmait quand il disait : «S’ils se fichaient des Arméniens, ils ne se soucieront sans doute pas des Juifs».
  • Les guerres contre les Juifs remontent à plusieurs siècles. Ils citent Mahomet lorsqu’ils manifestent contre Israël. Le chant musulman “Kaybar, kaybar ya yahud, seysh Muhammad sah yahud”. Allez sur YouTube ou Google pour chercher le sens de “Kaybar, kaybar” et vous verrez qu’il s’agit des protestations contre Israël. À Paris, à Londres, à Berlin, à New York, à San Francisco, à Los Angeles, à Miami, partout dans le monde “Kaybar, kaybar”, ils répètent: “Kaybar, kaybar”. Et cela veut dire : «N’oubliez pas, les Juifs. N’oubliez pas, les Juifs. L’armée de Mahomet va venir.» Rappelons-nous-en aussi : Mahomet a massacré une tribu juive entière, la tribu de Qurayza.
Jean-Patrick Grumberg : Vous savez que je répète souvent qu’en 1400 ans, les musulmans se sont emparés de 56 pays dans le monde, et qu’en 5700 ans…
(Et les territoires palestiniens en plus…)
En 5700 ans, les Juifs ont eu un seul pays sur le territoire duquel il y a eu deux de leurs royaumes avant. Alors qui sont les colonisateurs ?
Maintenant si vous voulez vraiment étudier ce sujet plus profondément, avant, l’Arabie saoudite appartenait aux Juifs. [rires]
C’est vrai !
Je veux dire, c’est intéressant. Aujourd‘hui si vous étudiez la mosquée et le temple [à Jérusalem], si vous étudiez le Dôme du Rocher, au début du vingtième siècle, cette mosquée était complètement délabrée, c’était un vestige. Lorsque l’idée de la Nation juive a été formulée, vous savez, Herzl, Balfour, la Société des Nations, le Livre blanc, c’est le mufti al-Husseini dont je vous ai parlé avant, vivant avec l’argent d’Hitler – il est passé par Berlin de 1941 à 1945 – ce leader du monde islamique, pendant les années de l’Holocauste a levé l’armée musulmane pour Hitler en Bosnie. Il est responsable de la tuerie des femmes et enfants juifs en Bosnie. 400 000.
Bref, il a vu cette mosquée et a dit : «Nous devons reconstruire cette mosquée [celle de Jérusalem], maintenant, sans tarder», et il est parti à travers le monde pour recueillir de l’argent. Il a construit – je suis désolée, je ne peux pas dire que je ne suis pas passionnée – cette moche coupole dorée pour le «WAQF”, vous savez, W A Q F.
Le Waqf, qui gère les lieux de culte arabes.
Parce qu’en Islam, s’il existe un lieu de culte islamique, il reste lieu de culte islamique pendant des siècles et des siècles.
Et Moshe Dayan leur a donné le droit de tout contrôler !
Moshe Dayan a donné le droit de tout contrôler parce qu’il a perdu un œil et il ne pouvait plus voir trop clairement......
Fin de l'extrait.

Et comme dessert, quelques citations, peu répandues.

Depuis longtemps, des penseurs et écrivains illustres en langue française ont formulé sur l'Islam des opinions qui leur auraient fait endurer aujourd'hui des poursuites pour motif d'islamophobie. Voyons ce que certains d'entre eux  disaient de cette religion d'amour, réservée aux vrais croyants selon les adeptes de cette secte démentielle : les disciples du pédophile meurtrier Mahomet :

--" je demande, au nom de l'humanité, à ce qu'on broie la pierre noire pour en jeter les cendres au vent, à ce qu'on détruise La Mecque et que l'on souille la tombe de Mahomet.
Ce serait le moyen de démoraliser ce fanatisme."      (Gustave Flaubert).

--" Les musulmmans sont animés de la rage et de la malfaisance. Rien n'est plus terrible qu'un peuple qui, n'ayant rien à perdre,combat à la fois par esprit de rapine et de religion."(Voltaire).

--" L'Islam ! Cette religion monstrueuse, a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie;  pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l'empire de Satan dans tout l'univers."   (Bossuet).

--" La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l'a fondée."  (Montesquieu).

--" Quand Mahomet promet aux siens un paradis tapissé, paré d'or et de pierreries, peuplé de garces d'excellente beauté, de vin et de vivres singuliers, leurs sens et entendement est entièrement étouffé par leurs passions."  (Montaigne)

--" Tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet". (Châteaubriand).

--" La religion de Mahomet condamne à un esclavage éternel et à une incurable stupidité toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire".   (Condorcet).




vendredi 5 octobre 2018

Mensonges religieux et mensonges politiques sont du même tonneau.

Une fois n'est pas coutume.
Les articles présentés sur ce blog, rappelons-le, se veulent être avant tout des ripostes, Bible sur table et sans compromis, aux multiples tromperies dogmatiques religieuses qui ont mené de différentes manières le monde par le bout du nez au travers de toutes les époques jusquaujourd'hui.

Or une tromperie qui se concrétise par la manipulation  des masses, qu'elle soit religieuse ou politique, c'est du pareil au même quant aux buts finaux de dominer sur ces masses en désignant des boucs émissaires, des gêneurs qui, ne fut-ce que par leur simple présence ou existence feraient obstacle à la ligne imposée.

Bien sûr, nous avons tous compris que seul un puissant esprit du mal est capable d'induire dans l'homme cette aberration mentale qu'est l'antisémitisme, ou plus exactement la haine des Juifs. La Bible nous apprend quelles en sont ses raisons. L'Histoire nous a appris comment il peut s'y prendre et avec quels effets :
La peur instillée par 17 siècles de judéophobie religieuse fait encore partie aujourd'hui de l'ADN des Juifs. Et ce ne sont pas quelques phrases mielleuses prononcées sur l'air du repentir qui va l'effacer.

Voyons ce qu'ont pu en être les effets et ce, même après la Shoah !! Voyons comment l'esprit du mal a animé les élites politiciennes de la France (mais pas la seule).  Depuis la libération, voyons avec quelle sordide duplicité elle a été gouvernée.
Pour ce faire, je me fais un devoir de reproduire ci-dessous la copie d'un article remarquable de lucidité paru ce jour dans le site Dreuz.info et écrit par Sidney Touati.
Son titre:

FRANCE : pourquoi le gouvernement laisse tuer des Juifs sans réagir ?

Dans un récent article publié sur Dreuz, Guy Millière posait la question: "bientôt une France sans Juifs ?".
Dans cet article, Guy Millière dénonce le fait que la France soit le seul pays démocratique où les Juifs sont assassinés simplement parce qu'ils sont Juifs. Il constate avec effroi que les déclarations des plus hauts responsables condamnant ces crimes restent sans effet.

Ces assassinats ont un objectif très précis : chasser les Juifs de certains quartiers puis, à terme, de France et d'Europe. 20 % d'entre eux ont déjà fui l'Hexagone.

Pour comprendre ce sinistre processus d'expulsion des Juifs de France et l'impuissance des autorités de l'endiguer, il faut prendre en compte un élément fondamental.

Les autorités conscientes mais impuissantes
La conduite des hauts responsables français ressemble à celle du Prince Hamlet : ils savent ce qu'ils doivent faire mais ne peuvent agir. Ils sont tétanisés.

Pourquoi cette paralysie face à l'inexorable montée des périls ?

Le refoulement collectif

La quasi-totalité des hauts dirigeants sont issus de parents ou de grands-parents qui ont plus ou moins collaboré.

Tout le monde sait aujourd'hui que le président Mitterand était un ancien cagoulard, impliqué au moins jusqu'en 1943 dans la politique collaborationniste mise en oeuvre par le maréchal Pétain. Tout le monde sait qu'il n'a jamais renié son amitié avec Bousquet, chef de la Police qui a organisé les grandes rafles de Juifs. Que jusqu'à la fin, il a mobilisé toutes ses forces et ses réseaux pour interdire de questionner ce passé qui ne passe pas.

Ce qu'en revanche on ne sait pas ou qu'on feint d'ignorer, c'est que Mitterand a fait usage de son pouvoir pour "recycler" les enfants des collabos.

La seule chose que Mitterand exigeait de ces derniers était qu'ils adhèrent à un parti de gauche de leur choix.

L'exemple le plus célèbre de ces fils de collabos est Lionel Jospin.

Alain G., un ami-protégé de François Mitterand qu'il avait fait nommer à la direction de la Bibliothèque Nationale, me disait que 80 % du haut personnel politique et idéologique était composé de fils de collabos, voire de collabos comme Papon ou Couve de Murville. Alain G. se proposait de publier un livre dans lequel il faisait l'inventaire exhaustif des ces collabos ou fils de collabos, occupant de hautes fonctions dans la France d'après-guerre. Alain G. est décédé et j'ignore ce qu'est devenu son ouvrage.

"Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés" (La Fontaine).

Les enfants ne sont pas certes responsables des crimes de leurs parents. Mais ils sont les héritiers de leur histoire. Qu'ont-ils fait de cet encombrant épisode qu'est Vichy ??.

Le retour du refoulé.

Ce qui fait problème en France, c'est le "refoulement" massif dont les effets opèrent jusqu'à aujourd'hui.

Premier effet du refoulement : la réécriture de l'Histoire.

A la libération, comme par miracle, la France s'est retrouvée dans le camp des vainqueurs.
Tous les Français avaient résisté à l'occupant allemand, "à l'exception d'une poignée de misérables" selon l'expression du général de Gaulle.

Le recours au mythe d’une France victorieuse et résistante plaçait les Français hors de l’histoire, les conduisant à la recherche d’une chimérique grandeur perdue.

Cette quête désespérée de la « grandeur » allait les lancer dans des investissements sans doute prestigieux (Le bateau France, l’avion Concorde…) mais ruineux et stériles.

La France ratait ainsi le grand tournant de la révolution technologique dont la maîtrise allait placer l’Allemagne à la tête de l’Europe.

Le deuxième effet dramatique du « refoulement » est l’interdiction du libre débat, avec l’instauration progressive de la dictature du « politiquement correct ».

Le grand examen collectif de l’épisode de la Collaboration n’a pas eu lieu.

Ce ratage s’opère dès l’origine avec le silence absolu sur la Shoah au procès de Pétain et l’exécution de Laval au terme d’un pseudo-procès. Laval voulait parler. S’expliquer.

Avec lui, l’évocation du martyre Juif était inévitable, ainsi que le silence complice de tous. On l’a fait taire en lui logeant douze balles dans la peau.

La France ne voulait pas se voir dans le miroir hideux que Laval s’apprêtait à lui tendre. Elle ne pouvait pas « se voir ». Ses « élites » déjà la méprisaient.

Le processus de la « haine de soi », du mea culpa permanent qui habite les élites françaises, prend racine dans ce voile jeté sur leur propre histoire et qui conduit à la théorie absurde de l’inexistence de « l’Etat Français ».

Selon cette thèse, Vichy serait un ovni sans lien avec l’histoire de la République, voire de la France. Tel est le délire que les responsables politiques de tous bords ont imposé aux Français et qui va les enfermer dans la dramatique logique du « déni ». Déni aux effets mortels dans la relation à l’islamisme et au conflit qui oppose Israël au monde arabo-musulman. La tardive repentance du président Chirac ne changera rien à ce lugubre tableau.

Certains sont parvenus à sortir de cette problématique malsaine. Ils ont pris une réelle distance avec leur père et sont devenus des bons et sincères amis du peuple Juif et d’Israël.

Mais la plus grande partie s’est enfoncée dans la mécanique de la répétition.

Peu importe que ces gens soient personnellement ou non antisémites. Ils ont baigné dans une culture qui l’était et qui a participé à des degrés divers à la machine exterminatrice allemande. Ils étaient, chacun à leur poste, un de ses rouages.

Dans certains cas, comme celui de Bousquet, ils ont activement participé à la machine exterminatrice ; dans d’autres, ils ont été indifférents au sort des Juifs, comme François Mitterrand qui dit avoir tout ignoré du sort réservé aux Juifs raflés par son ami Bousquet. L’aveu se retourne contre son auteur. Nous savons depuis Spinoza que l’ignorance n’est pas un argument. Il est cet asile où l’on enferme la raison. Sans cet aveuglement volontaire, le crime de masse n’aurait pas pu être commis.

Après-guerre, le martyre juif a été délibérément ignoré. Mais nul n’osait (à part L.F. Céline et des hommes de son clan, tel Darquier de Pellepoix) afficher une attitude hostile aux Juifs. Il a fallu attendre le procès d’Eichmann et le remarquable travail de maître Klarsfeld pour que l’on prenne conscience de la tragédie spécifique des Juifs européens ; que l’on admette que la Shoah n’était pas « un détail de l’histoire » (dixit Le Pen) mais le cœur de l’idéologie nazie.


Le leurre palestinien
Jusqu’à la fin des années soixante, les Juifs ont pu bénéficier d’une pause dans la haine antisémite. Mais l’apparition du « leurre » palestinien a brutalement légitimé l’antisémitisme, sous le vocable de l’antisionisme.

« L’antisionisme devient la forme contemporaine, par excellence, de l’antijudaïsme. » (Paul Giniewski, Antisionisme : le nouvel antisémitisme ; Ed. Cheminements, p.291)

Les enfants des collabos, à gauche pour la plupart, ont saisi la balle au bond. Pour racheter la faute de leurs parents et se laver de la tare dont ils avaient héritée, ils se sont précipités sur le « leurre » du martyre du peuple palestinien, pour accabler les Juifs, (i.e. Israël) faisant basculer ces derniers, du statut de victimes à celui de bourreaux.

Un refoulement en cache un autre. De même qu’il est interdit d’enquêter sur le passé collaborationniste autrement que dans la problématique de la faute et de la culpabilité des Français, de même il est interdit d’enquêter sur les Palestiniens, tout à coup classés dans le clan des « martyrs et des saints » en dépit des meurtres terroristes, de l’antisémitisme obsessionnel, de la dictature, de la corruption généralisée…

Les élites françaises ne sont pas très regardantes avec leurs héros. Les Palestiniens remplissent très bien la fonction de lessiveuse de la mauvaise conscience née de la Collaboration.

Lors de la fameuse conférence de presse de novembre 1967, le général de Gaulle, sentant son pouvoir chanceler, a cru pouvoir restaurer l’unité du pays et son autorité en ouvrant les vannes de l’antisémitisme d’Etat.

Les années 70 vont ainsi être le théâtre d’une diabolisation d’Israël et du spectaculaire retournement de la politique internationale française : celle-ci allait devenir pro-arabe, pro-palestinienne pendant des décennies et jusqu’à nos jours.

Mitterrand allait parfaire le tableau en favorisant la montée du Front National. L’antisémitisme de salon descendait dans le ruisseau. Sur la quasi-totalité de l’échiquier politique, Israël était devenu le diable. Les Juifs avaient retrouvé la place que les deux antisémitismes (de raison et de peau, pour paraphraser Charles Maurras) lui réservaient.

Idéologiquement, politiquement, la porte était ouverte pour que la mécanique menant à l’expulsion, voire au massacre des Juifs français (re) commence à fonctionner.

Les fils et petits-fils de collabos avaient trouvé dans le fanatique musulman, le tueur aux gants blancs, rêvé. L’antisémitisme retrouvait une légitimité officielle.


(ici, S. Touati s'adresse directement à Guy Millière)


Mon Cher Guy,
Tu poses la question « bientôt une France sans Juifs ? » je réponds : dans l’inconscient collectif européen et français, les Juifs sont morts en 40, juste après l’effondrement de l’Etat, lorsque le statut des Juifs qui en en faisait des parias a été adopté dans l’indifférence générale.

Comme l’écrit Primo Levy, la vocation des survivants de la Shoah était de disparaître. Lorsque la volonté de mort est générale, vivre ou survivre relève du miracle. Combien sont-ils à s’être suicidés ? L’œuvre nazie a continué à produire ses effets bien après la fin du 3ème Reich. Le terrible lapsus du premier ministre Raymond Barre est là pour en attester. L’attentat de Copernic aurait même fait des victimes françaises innocentes, avait-il déclaré. Les Juifs sont par définition coupables, c’est bien connu.

Les plus hautes autorités françaises sont tétanisées car elles sont les porteuses de cette culture de mort.

Mais pour que le massacre des Juifs s’accomplisse, il a fallu en 40 enterrer la République et ses lois. Aujourd’hui, l’Etat étant moribond, c’est le sacrifice de la civilisation française elle-même (dont les bases sont pour partie juives) qui est un préalable nécessaire au nouveau massacre.

En même temps que l’expulsion des Juifs, nous assistons à la destruction de l’une des plus brillantes civilisations.

Comme disait Victor Hugo prophétiquement, pour que l’Europe naisse, il faut que la France meure.

Complétant la terrible sentence hugolienne, les ennemis d’Israël et des Juifs disent : pour que la France meure, il faut que le Juif ne soit plus.

Les islamistes ont une très nette conscience de cette sinistre causalité. Éliminer les Juifs est pour eux un préalable à l’extension continue de leur pouvoir en France et en Europe. C’est ce qu’ils mettent en pratique dans les territoires conquis et occupés. Les derniers assassinats de Juifs l’attestent.

Sauf miracle, les dirigeants français ne lèveront pas le petit doigt pour sauver les Juifs ; tout comme ils ne feront rien pour sauver la France du désastre prévisible. Comme Hamlet, ils ne sortiront jamais l’épée du fourreau pour frapper les criminels. Ils ferment les yeux, les laissant proliférer, versant des larmes de crocodile sur leur impuissance. Car les assassins réalisent leur rêve secret ou plutôt celui de leurs parents.

Ils travaillent simultanément à la destruction des Juifs d’Europe et à celle de la civilisation française, les deux processus étant étroitement liés.

Les islamistes sont un élément majeur de cette autodestruction, de cette punition collective que la France s’inflige. Il suffit d’écouter le président Macron qui pratique systématiquement l’auto-flagellation.

Les Juifs sont le principal obstacle à cette marche vers le déclin et la mort.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.