C’est bien connu Jorge Mario Bergoglio, dit le pape François, a une prédilection particulière pour l’islam. C’est à croire qu’il cherche à créer, non une synthèse du christianisme et de l’islam, mais une sorte d’union matrimoniale.
Certainement pas un mariage catholique où le
divorce est interdit, mais pourquoi pas un mariage islamique où l’époux
musulman a le droit de battre son épouse, de la violer, de la répudier
et de la reprendre à sa guise.
Le 4 février, à Abu Dhabi lui et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed Al Tayeb ont convolé en justes noces, ils ont signé une déclaration commune «la Fraternité humaine pour la paix et la cohésion entre les peuples».
Certains prétendent qu’en signant ce document, le Pape cherche à « réconcilier » les chrétiens et les musulmans. Mais cette prétendue réconciliation n’a aucun sens, dans la mesure où l’agresseur musulman n’a aucunement l’intention de mettre fin à son agression, et dans la mesure où l’agressé chrétien, non seulement ne fait rien pour se défendre, mais pousse l’imbécilité jusqu’à s’excuser d’être agressé.
L’Église catholique se reproche amèrement d’avoir mis au monde la civilisation occidentale, historiquement la plus humaine et la plus achevée. Même si elle n’y est pour rien, elle se reproche encore plus l’échec de l’islam et sa faillite morale. Désormais la « charité chrétienne » exige qu’elle s’humilie et qu’elle place l’islam sur un piédestal.
Le pape ne cherche donc pas la réconciliation mais le mariage punitif, voire expiatoire, soit une relation sadomasochiste entre l’islam et l’Église catholique.
L’imam d’el Azhar n’a aucune raison de renoncer à son traditionnel double discours, bien au contraire. Il ne se privera pas d’agiter la branche d’olivier et abreuvera le pape de tout ce que le pape veut entendre et ne demande qu’à croire. Déclarations solennelles et signature de documents ne coûtent rien et s’avèrent drôlement rentables. Al Tayeb gagne sur toute la ligne, il aurait dû se trouver dans le box des accusés, mais le voilà placé sur la tribune à égalité avec le pape. Il part d’Égypte, où il est contesté et vertement dénoncé par à peu près tous ceux qui cherchent à sortir de la malédiction islamique; et le voilà aux émirats où il retrouvera, grâce au pape, une virginité renouvelée et une renommée mondiale. De retour en Égypte il narguera ses critiques et ne manquera pas de se vanter auprès des siens.
Dans le verset de l’épée, Allah ordonne de tuer les associateurs partout où ils se trouvent (9.5), etc. Autrement dit, si l’imam d’Al Azhar, en signant la déclaration d’Abu Dhabi, était vraiment sincère, il se trouverait à renier la parole d’Allah donc à apostasier.
Sachant pertinemment qu’il ne la renie d’aucune façon , on peut conclure sans risque d’erreur qu’il ment et dissimule pour faire avancer la cause de l’islam.
Le pape est-il naïf ? Sait-il qu’on le roule dans la farine?
Les deux possibilités ne s’excluent pas nécessairement. Des naïfs orgueilleux et têtus ça existe
Si par hasard ils embrassent l’idéologie gaucho-tiers-mondiste, et que l’un d’entre eux "chausse les souliers de Saint Pierre", alors l’Église catholique se retrouve dans de jolis draps.
Je ne partage pas l’opinion selon laquelle le grand imam d’Al Azhar, pressé de toutes part, a fini par céder et accepter de répondre positivement et de bonne foi aux « impératifs » du dialogue, de la bonne entente et du respect des droits en matière de religion. Sa signature apposée sur un document ressemble à s’y méprendre à une promesse politicienne, elle n’engage que ceux y croient.
L’Histoire a cette fâcheuse habitude de se répéter à chaque fois qu’on en oublie ses leçons :
en septembre 1938, le premier ministre britannique Neville Chamberlain, de retour de la conférence de Munich, a exhibé l’accord qu’il venait de signer avec Hitler et a déclaré à la foule enthousiaste : "Grâce à cet accord que je viens de signer avec Herr Hitler, c’est la paix notre vie durant !"
On connaît la suite : un an plus tard éclatait la seconde guerre mondiale.
El Tayeb a refusé catégoriquement de mettre les jihadistes de l’État Islamique au ban de l’islam. Cela lui a été reproché mais en fait il avait islamiquement raison. Ces jihadistes sont d’authentiques musulmans observants, la seule chose qu’el Tayeb leur reproche c’est la violence, non parce qu’elle est contraire à l’islam, mais parce qu’elle ternit l’image de l’islam et met les musulmans sur la défensive.
Et si el Tayeb résiste aux demandes du président Al Sissi pour modifier en profondeur les manuels scolaires islamiques qui polluent les cerveaux des écoliers, c’est qu’il sait qu’il n’a pas le droit d'empêcher l'enseignement intégral de la chariadroit d’empêcher l’enseignement intégral de la charia.
Tout ça le Pape et ses proches collaborateurs ne peuvent pas ne pas le savoir. Ils le savent mais cela ne les fera pas changer d’avis ni de trajectoire : l’Église catholique a lié son sort à l’islam, c’est-à-dire qu’au lieu de le laisser se noyer dans la déchéance, elle a choisi de s’unir à lui et de lui reconnaître un statut moral qu’il ne mérite pas.
Si c’est cela la charité chrétienne nouvelle mouture, alors elle ressemble étrangement à un pacte de suicide!
La haute hiérarchie de l’Église catholique marine dans le relativisme religieux, elle n’a certes plus la foi qui soulève les montagnes et pour tout dire elle doute, non seulement d’elle-même mais du message et de sa mission qui consiste à le préserver et le transmettre.
Les catholiques qui ne se racontent pas d’histoires et qui ne se bercent pas d’illusions sont face à un dilemme : ou ils choisissent de rester dans l’Église catholique et acceptent de sombrer avec elle, ou ils choisissent de prendre leur destin en main. Mieux vaut le schisme que la mort assurée, entre deux maux il faut choisir le moindre.
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