samedi 29 juin 2019

Homo larbinus

On ne se le répétera jamais assez jusqu'à ce que le juste jugement vienne enfin : Tous, nous sommes pris dans un tel filet que, sans l'aide divine finale et promise, nous ne pourrons rien faire d'autre que nous débattre dans nos contradictions. Misérables que nous sommes !

Chacune dans son style et sous la conduite du malin, les différentes démences politico-religieuses aux postes de commande pendant toutes les époques, ayant rejeté totalement la Loi de liberté donnée aux hommes par la Parole de Dieu, ont subjugué les peuples comme des troupeaux soumis, mentalement captifs de leurs pouvoirs.
Cette Loi immuable nous a cependant été rappelée à plusieurs reprises et de plusieurs manières par les prophètes d'Israël, à toutes les époques aussi, verbalement et par écrit. ( en 2400 langues, la Bible est accessible aujourd'hui).

Shmouel (Samuel ) par exemple, n'a pas ménagé ses efforts pour exhorter le peuple hébreu à ne pas se donner un roi, à ne pas imiter ainsi la sottise des peuples voisins, à l'avertir de ce qui leur adviendrait en mettant à leur tête une autre autorité que Celle qui, jusque là, fidèlement et avec des liens d'humanité, les avait protégés et soutenus dans l'adversité.

Jusqu'aujourd'hui, l'humanité tout entière subit, par l'une ou l'autre forme de la féodalité, la malédiction du mauvais choix qu'a fait le peuple-exemple choisi par le Dieu suprême pour porter aux quatre coins du monde Ses oracles, la Loi parfaite, la Loi de liberté développée dans toute la Bible.

Deux célèbres penseurs, respectivement du 16ème et du 17ème siècles de notre ère, Etienne de la Boétie et Jean de la Fontaine, ont prouvé par leur plume qu'ils en prirent conscience.
D'une manière détournée, ils instruisirent en fin de compte les suiveurs de leur époque que cette Loi, et surtout Son Auteur, avaient été bafoués depuis des lustres.

Le premier dans son "Discours de la servitude volontaire", dont voici un extrait en Français moderne ci-dessous.
Le second, dans ses "Fables," employa avec bonheur des animaux comme personnages représentant chacun de nous, sous divers aspects de notre personnalité.

Voici donc, comme base de réflexion et d'introspection, deux morceaux d'authentique et puissante littérature:

1. Extrait du" Discours de la servitude volontaire".

 « Mais, ô grand Dieu, qu’est donc cela ? Comment appellerons-nous ce malheur ? Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? »

 « J’en arrive maintenant à un point qui est, selon moi, le ressort et le secret de la domination, le soutien et le fondement de toute tyrannie. Celui qui penserait que les hallebardes, les gardes et le guet garantissent les tyrans, se tromperait fort. Ils s’en servent, je crois, par forme et pour épouvantail, plus qu’ils ne s’y fient. Les archers barrent l’entrée des palais aux malhabiles qui n’ont aucun moyen de nuire, non aux audacieux bien armés.

On voit aisément que, parmi les empereurs romains, moins nombreux sont ceux qui échappèrent au danger grâce au secours de leurs archers qu’il n’y en eut de tués par ces archers mêmes. Ce ne sont pas les bandes de gens à cheval, les compagnies de fantassins, ce ne sont pas les armes qui défendent un tyran, mais toujours (on aura peine à le croire d’abord, quoique ce soit l’exacte vérité) quatre ou cinq hommes qui le soutiennent et qui lui soumettent tout le pays.

Il en a toujours été ainsi : cinq ou six ont eu l’oreille du tyran et s’en sont approchés d’eux-mêmes, ou bien ils ont été appelés par lui pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les maquereaux de ses voluptés et les bénéficiaires de ses rapines.

Ces six dressent si bien leur chef qu’il en devient méchant envers la société, non seulement de sa propre méchanceté mais encore des leurs. Ces six en ont sous eux six cents, qu’ils corrompent autant qu’ils ont corrompu le tyran.

Ces six cents en tiennent sous leur dépendance six mille, qu’ils élèvent en dignité. Ils leur font donner le gouvernement des provinces ou le maniement des deniers afin de les tenir par leur avidité ou par leur cruauté, afin qu’ils les exercent à point nommé et fassent d’ailleurs tant de mal qu’ils ne puissent se maintenir que sous leur ombre, qu’ils ne puissent s’exempter des lois et des peines que grâce à leur protection.

Grande est la série de ceux qui les suivent. Et qui voudra en dévider le fil verra que, non pas six mille, mais cent mille et des millions tiennent au tyran par cette chaîne ininterrompue qui les soude et les attache à lui, comme Homère le fait dire à Jupiter qui se targue, en tirant une telle chaîne, d’amener à lui tous les dieux.

De là venait l’accroissement du pouvoir du Sénat sous Jules César, l’établissement de nouvelles fonctions, l’institution de nouveaux offices, non certes pour réorganiser la justice, mais pour donner de nouveaux soutiens à la tyrannie.

En somme, par les gains et les faveurs qu’on reçoit des tyrans, on en arrive à ce point qu’ils se trouvent presque aussi nombreux, ceux auxquels la tyrannie profite, que ceux auxquels la liberté plairait. »

Etienne de la Boétie,   année 1546 , alors âgé de 26 ans.
Qui a fait croire que nos penseurs modernes sont plus intelligents que l'étaient nos ancêtres ?
  

2. " Le Loup et le Chien". Jean de la Fontaine. 1668.

Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
À se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
« Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée ;
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu'est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encore ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.


(Entre nous, qui a, de lui-même ou d'elle-même, la capacité d'agir comme le Loup de cette fable ? ...)

Mais la Bible est là pour nous rassurer.

Dans la sélection naturelle spirituelle qui va avoir lieu, suscitée par le témoignage comme signe final pour le monde entier, la force morale qui va faire agir les 144.000 pierres vivantes que sont les prémices ne viendra pas d'eux-mêmes.
Qu'on ne se fasse pas d'illusions. Pas plus que le reste du monde, ils ne se seront pas trouvés capables par eux-mêmes de faire mourir leur vieil homme.
Leur foi seule, leur degré de confiance dans la Parole de Yéshoua, leur vaudra d'être présents en Judée au bon endroit et au moment convenable pour échapper, par leur fuite au désert, au filet qui alors s'abattra sur le monde au milieu de la dernière "semaine", juste après la mort des deux témoins.
C'est seulement au terme des 1260 jours de formation, dans le lieu de refuge que leur Seigneur leur a préparé d'avance, qu'ils auront été capables de faire mourir volontairement leur vieil homme. C'est à ce moment qu'ils seront changés en un instant, revêtus de leur nouvelle nature et enlevés à la rencontre de leurs frères ressuscités de la Jérusalem céleste qui, en plus des élus des quatre vents depuis Abel, comprendra la grande foule, dont le vieil homme de chacun d'eux aura été tué physiquement par la main des impies dans la grande tribulation, en acceptation et en reconnaissance de la vraie Loi.
 "Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs d'Elohim et du Messie, et ils régneront avec lui pendant mille ans." (Apocalypse 20 : 6)

Un seul, parmi les multitudes, a été capable de faire mourir volontairement son vieil homme. Il l'a fait après avoir grandi comme fils d'homme jusqu'à l'âge de presque 30 ans, accomplissant ce qui était écrit de Lui :
 Voici, une vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils qu'elle appellera immanouel (Dieu avec nous!) Il se nourrira de crême et de miel, jusqu'à ce qu'il ait du discernement pour repousser le mal et choisir le bien.
Ce discernement lui a été acquis après son baptême et son jeûne de quarante jours.
C'est très probablement âgé de 30 ans, à partir de la Pentecôte de l'an 24 qu'Il a commencé à adresser la Parole au peuple, dès lors agissant et parlant comme l'antenne vivante du Père, pendant 3 ans.  
Rempli d'esprit et déjà moralement revêtu de sa nouvelle nature, il a livré ce corps aux impies au temps marqué. Immolé, il a accompli sur sa personne la véritable signification de l'Agneau de la Pâque !... Pour sortir une fois pour toutes vainqueur de la mort, trois nuits et trois jours plus tard. 

Démonstration divine, unique, prodigieuse, promesse immuable procurant le Salut (Yéshoua), le bonheur et la Paix véritables et éternels, une bonne fois pour toutes, aux hommes de bonne volonté. 
    Amen ! Alléluya !

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