vendredi 30 septembre 2016

"Laisse les morts enterrer les morts" (avec cérémonie).

Mortel parmi les mortels, Shimon Perès est décédé.

La cérémonie de ses funérailles à l'avant-veille de la fête tordue et dévoyée qu'est le "rosh hashana", le nouvel an juif traditionnel, en présence de plus de 40 chefs d'états et de leur suite, sans compter leur coiffeur, a immobilisé et paralysé la ville entière de Jérusalem dans une atmosphère tendue. Un vrai cauchemar pour les services d'ordre que l'accueil réservé à tous ces phraseurs professionnels du monde de Satan.
Toutes les forces sont mobilisées, par milliers, pour assurer la sécurité de la cérémonie.
L'aéroport Ben Gurion a vu en un seul jour passer 160.000 voyageurs.

De circonstances en circonstances, de commémorations en commémorations, les dirigeants de ce monde en putréfaction se complaisent à passer d'une cérémonie à une autre.
Et attention ! Lorsque, au sortir de ces comédies officielles, ces messieurs ne trouvent pas leur voiture-carrosse avancée, ils piquent des colères d'enfants gâtés : cela aussi doit être pris en compte par les organisateurs et ordonnateurs de ce cirque funéraire.

Faut-il en rire ou en pleurer ?

En tout cas il est pénible, pour ceux qui s'imprègnent du message divin, d'assister à ces défilés grotesques de discoureurs professionnels accompagner la mise en terre d'une dépouille mortelle, d'une âme qui dort, qui est hors jeu et qui continuera à dormir jusqu'au temps fixé : à savoir la deuxième résurrection, physique des justes et des injustes; celle qui précédera ou la Vie, la vraie ou la deuxième mort, la vraie aussi, selon le bagage de vraie justice, de bien ou de mal que cette âme aura amené au cours de son passage parmi ses semblables, tous mortels, tous passibles de la première mort : celle qui nous attend tous.

Rappelons-nous par comparaison ce qu'a été la cérémonie funéraire réservée au Roi des Juifs Yéshoua, du Fils bien aimé de Notre Père Céleste, après la mort qu'Il a soufferte pour notre salut à tous, le 14 Nissan de l'an 27, au moment de la Pâque de cette année-là.
Seul et abandonné de tous, moqué par les scribes et les cohanim, l'Agneau de YHWH s'est offert volontairement aux bouchers de Satan qu'ils l'ont fait pendre au bois.
Joseph d'Arimathée, seul, a pris le risque de réclamer son corps à Pilate pour le placer en toute hâte dans un caveau, ironie du sort, neuf et luxueux, réservé aux riches (voir Esaïe 53). Caveau qu'Il a occupé 3 jours et 3 nuits selon le signe de Jonas.

N'en ajoutons pas plus.
La "paix" telle que bavardée à longueur de mandats politiques par les dirigeants de ce monde n'a rien à voir avec la Paix véritable que seul Yéshoua, à son retour glorieux, établira une bonne fois pour toute sur une terre nettoyée par ses soins.

Bonne fête du Zikhron Troua, date anniversaire sur le calendrier biblique où la Parole de YHWH s'est faite chair en se faisant concevoir comme Fils d'homme, c'est-à-dire né de femme, pour naître 9 mois plus tard à la Pentecôte de l'an - 7.

P.S. Notre fête des Acclamations, Zikhron Troua, tombe cette année 2016 un dimanche, ce qui fait de cette fête solennelle un shabbat appelé "second-premier". Ceci entraîne que Souccot en sera un aussi.





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