dimanche 29 mars 2015

Bonne Pâque, en toute fraternité et confiance tranquille, en cette année 5990 "2015"

Spirituellement parlant, le sens profond et complet  de certains détails de la Torah sur les sacrifices d'animaux, tels ceux décrits dans Lév 7 ne nous est pas encore entièrement connu.

Il est toutefois certain que la plupart des dispositions et règles physiques, qui ont servi de précepteurs dans toute la première alliance, n'ont plus cours, physiquement, ayant été réformées depuis le sacrifice volontaire de Yéshoua pour être dûment respectées sur le plan moral.


Elles nous enjoignent de présenter notre offrande aux rendez-vous solennels avec le meilleur de nous-mêmes, dans un esprit d'acceptation de la Loi immuable. C'est ce que les meilleurs morceaux de viande offerts au Sacrificateur symbolisent maintenant, les autres parties étant brûlées (graisse, entrailles etc.), de même que nous devons à notre Maître et Seigneur de nous éloigner de tout attouchement moral avec les idolâtries multiformes et choses corrompues du monde.


Un coeur bien disposé, sans racines d'amertume, accompagné de signes palpables de bienveillance envers nos frères et soeurs réunis pour la fête, le tout en l'honneur de Yéshoua et à la Gloire  du Père et du Fils, sont les ingrédients à apporter en cette fête du Pardon par excellence qu'est la Pâque, suivie des 7 jours des Pains sans levain, endéans lesquels la présentation de la gerbe symbolise la résurrection du Second Adam, Premier né d'entre les morts. Source des plus grandes espérances qui furent jamais données aux hommes de la part d'un Elohim qui ne ment pas.




Concernant la Pâque soufferte par Yéshoua en Son temps et en réponse au questionnement de plusieurs, il est nécessaire de lever le doute sur des aspects apparemment contradictoires des évangiles par rapport à la Torah donnée à Moïse. Et cette Pâque "2015" en donne l'occasion.


En l'année de Sa mort, c'est le mardi soir (iom shlishi) 13ème jour du premier mois, donc début du 14ème jour, que les disciples font les préparatifs de la Pâque du lendemain, qui est le vrai jour dit de la Préparation.

Ils font ces préparatifs dans la chambre haute, lieu que leur a désigné Yéshoua. Ils n'ont pas égorgé d'agneau car on n'était qu'à la veille de la Pâque.
Le repas qu'ils prennent ensemble en ce lieu et en cette soirée n''est pas la Pâque, mais un souper ordinaire pendant lequel Yéshoua leur annonce ce qui lui arrivera le lendemain.
Ce repas se compose encore de pain levé, et le morceau trempé que Yéshoua  donne à Judas l'Iscariot
est symbolique et lourd de signification.

Ce qu'on appelle "la dernière cène" dans le jargon chrétien n'est nullement la Pâque mais un dernier souper avant les préparatifs précédant la fête des Azymes. C'est pendant la matinée du 14ème jour qu'on brûle tout ce qui reste de pains levé.


Sans aucun doute, Yéshoua et ses disciples ne seraient jamais sortis de ce lieu pour se rendre au jardin de Guetsémané s'il s'était agi véritablement de la soirée et de la nuit de Pessah.


Mais, très probablement, c'est dans cette même chambre haute que les disciples, terrorisés, ont dû passer la nuit entière qui suivit la mort de Yéshoua le lendemain, sans fermer l'oeil.


On peut même douter qu'ils aient eu, en cette soirée et cette nuit, la moindre envie et le moindre goût de cuire et manger (comme dans tout le peuple) de l'agneau, tel qu'ils l'avaient prévu la veille.





Petit complément n° 1. 

A propos du souper, (que certains appellent la " dernière cène"), pris avec ses disciples dans la chambre haute (que certains appellent, doctement:" cénacle"):

Lorsque Yéshoua présente sciemment à Judas l'Iscariot le morceau trempé, il le prend et sort en hâte, animé par Satan. Il était nuit.

Le dernier morceau trempé, non pas encore d'azyme, mais de pain ordinaire que Yéshoua a partagé avec lui et destiné à être brûlé le lendemain, montre symboliquement le refus de Judas de se purifier, de se convertir à la saine doctrine, tout comme le refus de Satan de s'incliner devant le trône céleste.

Il est significatif que Yéshoua, lors de ce dernier souper, veille de la Pâque, un jour d'avance, ait montré à ses disciples avec du pain ordinaire les gestes symboliques qu'ils devaient perpétuer chaque année, à chaque soir de la Pâque avec des azymes et du vin. Car c'est LUI qui a été fait péché pour notre salut. C'est Lui qui a porté la malédiction à notre place.

Petit complément n° 2.

Aujourd'hui même vendredi matin 3 avril 2015, quatorzième jour de Nissan, les derniers "hamets" sont brûlés, à l'extérieur des maisons et en compagnie des enfants, dans les différents quartiers religieux de Jérusalem.
Ce qui montre bien que le pain fermenté est encore bien présent et encore vendu au treizième jour. On peut là-dessus encore faire confiance à ceux qui, dixit Yéshoua, sont assis dans la chaire de Moïse.


3 commentaires:

  1. Bon article, concis et précis. L'argument faisant allusion à la promenade au Jardin de Guetsémané est tout à fait pertinent et exact, puisqu'il n'était pas permis de sortir la nuit de la Pâque (Exode 12: 22).
    Bonne fête de la Pâque.
    Jacquy Mengal

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    1. Merci Jacky et bonne fête de Pâque à toi et tes proches.
      Veuilles accepter cependant que le mot "promenade" n'est pas très approprié, Yéshoua sachant ce qui l'attend après sa comparution devant le sanhédrin quelques heures plus tard.
      Il est vrai que les disciples, quoique avertis, ne se doutent encore de rien puisqu'ils s'endorment à trois reprises, pendant que Yéshoua, pris d'angoisse, prie et supplie en suant sang et eau.

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  2. Petit complément à propos du souper, (que certains appellent la " dernière cène"), pris avec ses disciples dans la chambre haute (que certains appellent, doctement:" cénacle"):

    Lorsque Yéshoua présente sciemment à Judas l'Iscariot le morceau trempé, il le prend et sort en hâte, animé par Satan. Il était nuit.

    Le dernier morceau trempé, non pas encore d'azyme, mais de pain ordinaire que Yéshoua a partagé avec lui et destiné à être brûlé le lendemain, montre symboliquement le refus de Judas
    de se purifier, de se convertir à la saine doctrine, tout comme le refus de Satan de s'incliner devant le trône céleste.

    Il est significatif que Yéshoua, lors de ce dernier souper, veille de la Pâque, un jour d'avance, ait montré à ses disciples avec du pain ordinaire les gestes symboliques qu'ils devaient
    perpétuer chaque année, à chaque soir de la Pâque avec des azymes et du vin. Car c'est LUI qui a été fait péché pour notre salut. C'est Lui qui a porté la malédiction à notre place.

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