Sous le règne de David, donc avant la construction du 1er temple, 24 classes de sacrificateurs furent alternativement désignées par le sort parmi les descendants d'Eléazar et d'Ithamar pour se succéder par semaines complètes au service de l'Autel dans la tente d'Assignation selon l'ordre du tirage, ordre de préséance numéroté de 1 à 24 qui se perpétua, inchangé, par la suite des temps au service du sanctuaire dans le premier temple, y compris après le retour de l'exil et jusqu'à la période du temple d'Hérode, donc à l'époque messianique.
La présente étude suppose la reconstitution du calendrier naturel mosaïque que tout un chacun peut réécrire facilement sur papier si les jours et dates repères suivantes nous sont donnés sur cette base, avec correspondance des dates grégoriennes, pendant la période qui part du dernier shabbat hebdomadaire de l'année -9 (3966) : le samedi 9 mars. C'est en fin de ce shabbat que Zacharie, futur père de Jean le Baptiste, sacrificateur de la classe d'Aviya, la huitième sur vingt-quatre, entre en service du sanctuaire pour une semaine, laquelle couvre le jeudi 12 mars, premier jour de Nissan premier mois de la nouvelle année -8 (3967).
C'est probablement parce qu'on respectait encore à cette époque le calendrier de Moïse, qui fixe le vrai commencement de l'année au 1er jour de Nissan, qu'une multitude de personnes étaient rassemblées en dehors du sanctuaire vers le soir, à l'heure du parfum, en fin du premier shabbat de l'année.
C'est à ce moment que l'ange lui apparut pour lui annoncer la future venue de son fils, qui porterait le nom de Jean et qui naîtrait de sa femme Élisabeth qui, comme lui, était avancée en âge.
Le sacrificateur de la classe suivante désignée sous le nom de YESHOUA allait le remplacer. C'est sous ce nom véritable, non modifié, dans le texte original hébraïque (voir 1 Chroniques 24) que cette classe est désignée, et non "Josué" tel qu'écrit communément dans les traductions bibliques juives et chrétiennes. Allez savoir pourquoi, dans ce monde religieux négationniste.
(C'est par ces petits détails dans les textes sacrés qu'on se prend à douter de plus en plus du hasard, qui a trop facilement réponse à tout, même à la théorie stupide de l'évolution des espèces.)
Poursuivons :
Ésaïe 66 : 9 "Ouvrirais-je le sein maternel pour ne pas laisser enfanter ? dit l’Éternel (Traduction : Yéshoua avant son temps) Moi qui fais naître, empêcherais-je d'enfanter ? dit ton Dieu."
Sortant de service mais rendu muet pour cause d'attitude dubitative, Zacharie rentre chez lui, se fait comprendre par gestes à Élisabeth et tous deux, très enthousiasmés et très agréablement, se mettent à l'ouvrage avec comme conséquence que Élisabeth tombe rapidement enceinte endéans ce premier mois Nissan de l'an -8 (3967) par la grâce de Yéshoua dont le nom est porté par le sacrificateur en service au sanctuaire en ce moment.
.Pendant le 6ème mois (Elul) de cette année -8, Miriam est avertie par l'ange de son futur état et de celui, actuel, de sa vieille cousine alors dans son 6ème mois de grossesse, Miriam donc, après plusieurs jours de voyage, entre dans la maison de Zacharie (toujours muet) et Élisabeth. Celle-ci, animée par l'esprit, lui apprend à l'heure même que dès ce jour, elle aussi est enceinte et qu'elle enfantera le Messie.
En ce jour de Zikhron Troua 3967 (Shabbat 5septembre -8), le sacrificateur de service au sanctuaire est de la classe de Yéshoua ! Coincidence ?
39 semaines plus tard, revenue en Galilée après la naissance de Jean, Miriam donne naissance à Yéshoua le dimanche 6 juin de l'an -7 à Betléhem le jour de Shavouot, la Pentecôte.
La Parole du Dieu vivant : Yéshoua, bien avant son ministère terrestre et même avant sa propre naissance comme fils d'homme né de femme, nous fait comprendre par ces signes restés longtemps cachés dans le puzzle des Saintes Écritures, que c'est LUI qui fait naître et, par là, accueille ici bas toute âme humaine et toute créature.
Le Seigneur, dans la tourmente satanique qui vient, fera encore pour l'amour de son Nom, pour ses serviteurs, pour son peuple nouveau-né, des merveilles.
Saint est Son Nom .
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