jeudi 5 octobre 2017

Prière juive.


En entrant ce soir dans le rendez-vous solennel du premier jour de la fête des Souccot, ou fête des Tabernacles, ou encore fête des Tentes,  je vous la  souhaite à tous riche en encouragements, que la Parole de notre Dieu procure à ceux qui se fient en Lui.

 A cette occasion, je vous propose la lecture d'un texte de prière, tirée d'un ouvrage d'Edmond Fleg: "Anthologie de la pensée juive". 
Ce texte de prière nous rappelle finalement que nous ne contrôlons rien, pas plus que la moindre des créatures.

Même si le judaïsme traditionnel ne reconnait que le Dieu Un (arthmétique), cette belle prière invite à un minimum d'introspection et nous fait comprendre qu'il est chaudement recommandé de remettre consciemment et entièrement notre vie quotidienne dans les mains de notre Créateur et de Sa Parole vivante et agissante : 
Notre avocat auprès du trône céleste, Yéshoua.

 "Que l'âme de tout vivant bénisse ton Nom, Eternel notre Adonaï.
D'éternité en éternité, tu es YHWH, et, hors de toi, nous n'avons pas de Roi libérant, aidant et délivrant, et sauvant et nourrissant, et en tout temps s'apitoyant au malheur et à la détresse; nous n'avons pas de Roi, hors toi.

Dieu des premiers et des derniers, Dieu de toute créature, maître de toute naissance, loué de toute louange, Dieu qui mènes ton univers avec miséricorde, et tes créatures avec pitié, Dieu qui ne dors ni ne sommeilles, qui éveilles les dormants et réveilles les sommeillants, qui fais parler les muets et qui délies les enchaînés, qui soutiens les tombants et redresses les courbés, à toi seul, nous rendons grâce.

Notre bouche fut-elle pleine de chants comme la mer, et notre langue faite d'hymnnes, comme la masse de ses vagues, et nos lèvres, de louanges, comme l'immensité du firmament, - et nos yeux fussent-ils étincelants comme le soleil et la lune, et nos jambes agiles comme celles des biches, et nos bras étendus comme l'aile de l'aigle dans les cieux,- nous ne suffirions point à te louer, Eternel notre Dieu, et Dieu de nos pères, ni à bénir ton Nom, pour le mille millième de la mille millième partie des bienfaits qu'à nous et à nos pères tu as faits.-

D'Egypte, tu nous as libérés, Eternel notre Dieu; de la maison d'esclaves, tu nous as rachetés; dans la faim, tu nous as nourris; dans l'abondance, tu nous as sustentés; de l'épée, tu nous as sauvés; de la peste, tu nous as écartés; des maladies présentes et méchantes, tu nous as arrachés.-

Tes clémences, jusqu'ici, nous ont aidés, et tes miséricordes ne nous ont point quittés; ne nous abandonne point, Eternel, notre Dieu, jusqu'en l'éternité.
- Et les membres qu'en partage tu nous donnas, et la langue qu'en notre bouche tu plaças te remercieront et te béniront, et te loueront et te glorifieront et t'exalteront, et t'adoreront, et te sanctifieront, et feront règner ton Nom, ô notre Roi. - 

- Car c'est toi, que toute bouche remerciera; c'est par toi, que toute langue jurera; c'est devant toi, que tout genou s'agenouillera, que toute taille se prosternera; et c'est toi, que tous les coeurs craindront, et c'est ton Nom que tous les reins chanteront, ainsi qu'il  est écrit : " Que disent tous mes os : Qui est comme toi, ô Dieu, arrachant le faible au fort, et le misérable, à son ravisseur ! Qui t'est comparable, qui est ton égal, Dieu grand, Dieu fort, Dieu redoutable, Dieu Très-Haut, possesseur des cieux et de la terre !"

Aussi nous te louerons et nous t'exalterons, nous te glorifierons et bénirons le Nom de ta sainteté, comme il a été dit par David : "Loue Dieu, ô mon souffle; ô mes entrailles, louez le Nom de sa sainteté."



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