Voici ci dessous la version revue corrigée, complétée et rectifiée de l'article paru sur ce sujet le 29 septembre 2015, lequel a été supprimé. Il concernait la prophétie des deux boucs à la fête des Expiations.
On peut
lire çà et là diverses interprétations de ce que représentent les deux
boucs qui, au jour des Expiations sont désignés comme expiatoire pour le
premier et émissaire pour le second : c'est à dire celui des deux, resté
vivant et conduit au désert par un sacrificateur. (Lév 16).
Sous l'angle prophétique, nombreux sont ceux qui penchent en faveur de
l'idée que ce bouc représenterait Satan lui-même lorsqu'il sera condamné
à devenir un astre errant après le jugement dernier, chassé
définitivement de la présence de YHWH et de tous les hommes.
Cette façon de voir, qui se trouve même mentionnée dans le dictionnaire
biblique, est fondamentalement FAUSSE et ce, pour plusieurs raisons.
La première est que Satan n'a jamais été, ni ne sera jamais déclaré porteur et chargé des péchés de tout le peuple.
S'il en est UN, parmi toutes les multitudes de fils d'hommes sur la
terre entière et à travers tous les âges, qui a accompli la chose de
plein gré, jusqu'à la mort qu'il a soufferte, c'est Yéshoua, le Messie
juif, notre Pâque, après qu'il eût intercédé pour le pardon de nos
fautes à tous, tous coupables.
Le temps final, le nôtre,
va révéler le corps du Messie, le peuple nouveau-né issu de
l'accouchement de la femme en travail qu'est son église en proie à
l'adversité générale de ce monde d'incrédules, et ce, pendant et à
l'appui du prochain témoignage des deux oints (Apo 11).
Or, le jugement du monde (et non le "grand pardon") va commencer au jour
des Expiations, postérieur de 10 jours au Zikhron Troua, qui est
l'exact milieu de la dernière semaine de Daniel et qui correspond au
moment où les deux témoins seront assassinés, au terme des 1260 jours
qu'aura pris leur annonce du Royaume.
C'est là que la prophétie contenue dans les dispositions mosaïques concernant ces deux boucs aura son accomplissement.
Projetons-nous dans ce temps qui approche.
Nous nous situons ici au milieu de la dernière "semaine" de Daniel.
L'homme
impie a ordonné l'assassinat des deux témoins. L'abomination de la
désolation est atteinte. Satan et ses anges sont chassés des lieux
célestes et précipités sur la terre.
Comme
dans l'épisode des pourceaux, Satan et ses légions s'incarnent
respectivement dans l'homme impie et les hommes de leur choix.
Ils
sont animés d'une grande fureur, sachant qu'ils ont peu de temps pour
agir. Ils sont entrés, comme les hommes, dans la contingence du temps,
qu'ils ignoraient jusqu'alors.
Au milieu de la quatrième journée qui suit leur assassinat, les deux
témoins - tués à Jérusalem sur ordre de l'impie et interdits
d'enterrement par les Juifs traditionnels- ressuscitent à la vue de
tous !
En ce moment, l'église de Yéshoua, le peuple nouveau-né composé des 144.000, est en fuite vers le désert de Judée et la vallée d'Accor,
ils sont accompagnés et protégés par " les deux ailes du grand aigle".
Satan
incarné dans l'homme impie, (devenu soudain la bête), ainsi que ses
multiples suiveurs et adeptes, prennent comme cible première l'église en
fuite (Apocalypse 12) en lançant des troupes à sa poursuite pour l'anéantir.
En vain. Les tueurs poursuivants sont eux-même éliminés par un
tremblement de terre. (certainement celui qui accompagne la résurrection
stupéfiante et médiatisée des deux témoins).
Le
dessein satanique sur cette première cible échoue donc au moment précis
où le monde entier prend pleinement conscience de ce qui va suivre, à
commencer par les Juifs traditionnels qui vont reconnaître avec larmes
et culpabilité le mensonge négationniste dans lequel les religions (dont
la leur) les avaient tenus captifs durant des siècles.
Le diable va alors s'en prendre à la "grande foule", aux multitudes, à commencer par les Juifs.
Sous
la conduite de Satan et ses légions, une guerre totale d'invasion et de
destruction est lancée contre Jérusalem et l'état d'Israël, par le Nord
tel qu'annoncé par la prophétie, et comme d'habitude avec traitrise,
comme à la guerre du Kippour, sans doute à la faveur du tremblement de
terre qui vient d'avoir lieu.
Saisie
de la crainte et grâce à l'esprit répandu par Yéshoua, la grande foule
devient, par adhésion immédiate, le "reste de la descendance" de la
"femme" en fuite, autrement dit, des 144.000.
Tous
ceux-là sont désormais moralement prêts à perdre la vie, à se faire
exterminer. Ils vont "laver leur robe dans le sang de l'Agneau".
Revenons à la prophétie des deux boucs.
Le bouc expiatoire, celui qui meurt, représente la grande foule.
Le
bouc émissaire, quant à lui porteur des péchés du peuple, représente le
petit reste que sont les 144.000. Jusqu'à leur fuite, ils n'ont pas
craint d'exposer leur vie dans leur combat pour la vérité biblique.
Pour
avoir cru sans avoir vu ce qu'on on vient de décrire comme réalisation
de la promesse de YHWH, ils ont eu leur part de moquerie, de
persécutions et tribulations, de la part principalement des religieux
jaloux dont ils ont dû subir l'adversité.
Ils sont révélés à la face du monde comme le peuple nouveau-né des vrais disciples du Roi des Juifs.
Ce
marquage ne peut être fait qu'au jour de la dernière Pentecôte (fête de
pélérinage à Jérusalem) qui précédera de 110 jours la mort des deux
témoins.
(1260 - 110 = 1150 jours = 2300 soirs et matins ! Mais il est trop long de s'étendre sur cette prophétie chiffrée maintenant).
Les
144.000 ayant fui vers le désert sont destinés à être formés et nourris
pendant les 1260 jours restants, soit la deuxième moitié de la semaine
de Daniel.
Le
bouc émissaire resté vivant et conduit au désert les représente. Il n'y
a aucune autre explication qui tienne la route sur l'accomplissement prophétique et le vécu de cette disposition ordonnée à Moshé par YHWH au jour des Expiations.
Peu
de temps avant la réalisation de cette prophétie capitale, de laquelle
va dépendre le sort du monde, menacé du dévouement par interdit, les
144.000 brebis fidèles à sa Parole seront triées par LUI dans toutes les
contrées de ce monde en putréfaction et rassemblées par LUI en Judée,
exactement selon Sa promesse.
IL agira. Qui s'y opposera ??
Ce qu'IL va faire est explicité complètement dans le chapitre 34 d’Ézéchiel.
Une
fois rassemblés, la menace de mort à leur encontre de la part de Satan
et de ses nombreux suiveurs , atteindra son paroxysme au milieu de la
dernière "semaine", c'est à dire au Zikhron Troua.
Leur fuite au désert, après ou pendant le meurtre des deux oints, se
raccorde après quelques jours au Rendez-vous solennel des Expiations
sur le calendrier divin.
Ce sont eux, les 144.000 prémices, qui vont être chargés de l'opprobre des nations.
Ce
sont eux qui, chassés au désert à cause de la Parole qu'ils auront
soutenue jusqu'au bout, jusqu'à endurer la menace d'être exterminés,
crieront à YHWH et, au désert, feront l'expiation en intercédant pour
les coupables, en suppliant YHWH d'abréger le temps de détresse maximum
qui, en même temps, s'abattra sur le monde entier.
(Dan 7 à 12, Matt 24, Marc 13, Luc 21, Apo 12, etc. etc. etc.)
Dans l'attente de ces événements annoncés d'avance par Notre YHWH et ses serviteurs les prophètes, un seul conseil :
Lire la Bible sans modération, en attitude de prière confiante sur chaque verset de chacun des chapitres de ses 66 livres.
Bonnes fêtes du 7 ième mois, dont Souccot, qui nous annonce que YHWH nous
fera encore habiter sous des tentes, pendant et après qu'IL aura payé
le salaire et écrasé ce "quatrième animal" qui détruit la terre (Dan 7).
Après commencera le règne millénaire de Yéshoua où, désormais, nul ne bâtira plus une maison pour que d'autres l'habitent...
PS 1
Complémentairement à ce qui précède, il y a lieu de se pencher un peu sur le vocable AZAZEL.
L'assimilation du nom d'Azazel (עזאזל) au diable est de nature à fausser complètement la saine compréhension.
L'erreur
(pour ne pas dire le mensonge) est d'autant plus renforcée par
l'expression idiomatique de l'Hébreu moderne: "leh lé azazel" (va au
diable!).
Rien d'étonnant qu'une telle interprétation d'origine rabbinique nous
induise en erreur car, bien que les rabbins soient "assis dans la chaire
de Moïse", ils n'ont pas l'esprit de vérité, donc l'intelligence des
prophéties que seul et exclusivement Yéshoua donne à qui IL veut, LUI
qui est surnommé par eux "le bâtard".
Leur négationnisme à son égard (résultat des persécutions catholiques)
les prive jusqu'à présent de l'accès à la saine doctrine de la nouvelle
alliance : de la deuxième table de la Loi.
Il y a plusieurs éléments dans le nom Azazel qui, lorsqu'on le
décortique, se raccordent à la prophétie de la mise au désert des
144.000 prémices.
Les trois lettres terminales אזל signifient : s'en aller.
Les deux premières lettres עז désignent d'une manière homonyme:
1. bouc (sans commentaire: v Lév 16)
2. force, puissance : en effet, YHWH manifestera, pour la première fois
depuis 2000 ans, Sa force et Sa puissance en secourant son peuple
nouveau-né au moment de sa fuite.
La
force est aussi exprimée par le peuple nouveau-né. Ce sont ceux et
celles, désignés comme les jeunes gens dans l'épître 1 Jean 2: 14.
(attention, ça n'a rien à voir avec l'âge physique).
3.
refuge, protection : Apocalypse 12 nous confirme que c'est bien au désert que
YHWH prépare le lieu de refuge de l'épouse, pour 1260 jours, pendant la
grande tribulation et les derniers fléaux.
Salut à tous, ainsi qu'à vos proches, en Yéshoua.
PS 2
Yéshoua, notre Pâque, le second Adam, en tant qu'agneau sans défaut, a fait l'expiation (mot au singulier : Hébreux 2 : 17) en son temps pour les fautes commises et qui seront encore commises jusqu'au terme du Shabbat millénaire. La Pâque seule est reliée au grand pardon promis aux hommes, qui continueront jusqu'au bout à ne pas savoir ce qu'ils font.
Les deux boucs, qui représentent allégoriquement la grande foule et les 144.000 prémices, feront eux aussi, en imitation de leur Seigneur et maître, l'expiation chacun à sa manière.
C'est pourquoi la fête est appelée la fête DES expiations, et non de l'expiation.