samedi 9 avril 2011

La Pâque 2011 (5986)

Il n’y a aucune contradiction entre la modalité de la Pâque ordonnée à Moïse et ce que nous disent les quatre évangiles sur ce qu’il y a lieu de faire pour célébrer, en son temps précis (date et heure), cette fête solennelle qui est le Grand Pardon pour nous, sujets du Roi des Juifs.

En l’an 27 de notre ère, le mardi 13 Nissan (8 avril), Yéshoua désigne à ses apôtres le lieu où, cette année-là, ils se disposent à célébrer la Pâque du lendemain 14 Nissan.

En cette fin de journée du mardi 13 Nissan, commence donc le 14ième jour, qui n’est pas chômé.
Dès le 13 Nissan au soir, on ne trouve plus le moindre pain levé dans le monde juif.
Pendant cette soirée du 13 au 14 Nissan, ils prennent ensemble un repas, faussement appelée la Sainte Cène, au cours duquel ils s’entretiennent des modalités de leur Pâque.

C’est pendant cette soirée et cette nuit qui inaugurent le 14ième jour que les apôtres reçoivent de Yéshoua les instructions sur ce qu’ils devront faire en mémoire de Lui à l’avenir, à chaque 14ième jour Nissan.
Lui seul savait qu’Il mourra en cette journée à la 9ième heure, l’instant précis où l’on tue l’agneau pour le rôtir entier et le manger durant toute la nuit mémorable.

Pendant cette nuit, nul ne peut sortir du lieu où on a célébré la Pâque en famille ou entre voisins.
Or, pendant ce repas, cette soirée et cette nuit, nul parmi les apôtres ne s’étonne de ce que Judas l’Iscariot sorte de leur lieu de réunion, croyant même qu’il s’en va pour faire les achats nécessaires aux préparatifs de la Pâque.
Après leur avoir dit et expliqué ce qu’ils devront faire à l’avenir, Yéshoua sort à son tour, suivi par tous vers le jardin des Oliviers, lieu de son arrestation.
Preuve qu’il ne s’agit pas de la nuit mémorable qui suit la Pâque mais bien de la nuit précédente.
Car pour notre Seigneur Yéshoua Lui-même, qui a dicté à Moïse une Loi perpétuelle et universelle : il ne disparaîtra pas de celle-ci un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit arrivé.

On connaît la suite.
Les apôtres, dispersés, ayant fui, les serviteurs du sacrificateur Caïphe, ont déployé beaucoup d’énergie pour passer leur Messie à tabac et le livrer à Pilate le matin venu : actes impensables un jour chômé !

Il est grand temps de rétablir la concordance parfaite et inattaquable entre la vérité biblique et la vérité historique afin, chose d’une importance capitale, de ne pas rater notre Pâque 5986 qui est :
Le dimanche 17 avril 2011.
Ceux qui se conformeront au calendrier naturel divin et aux modalités prescrites par le Messie en mémoire de Lui, rompront le pain azyme et verseront le vin vers 15 heures (heure de Jérusalem) sans encore les consommer.
Cette heure correspond à l’instant où le Messie, pendu au bois, a rendu l’esprit.
L’expression : « Entre les deux soirs » avait déjà une signification prophétique car pendant son supplice, entre la 6ième heure et la 9ième heure du 14 Nissan, il y eut des ténèbres sur toute la terre. (Luc 23 : 44)

Le soir venu, le lieu où les frères réunis passeront la nuit sera fermé à toute sortie extérieure.
La soirée commencera par le lavement mutuel des pieds entre baptisés, ceux qui ont été baignés.
(Jean 13 : 10)
Ils partageront le repas, consommeront le pain et le vin consacrés et veilleront jusqu’à l’aube, pendant que, conformément à Genèse 1, notre satellite présidera à la totalité de la nuit.

Il est permis de comprendre qu’après la mort de leur Seigneur, en cette nuit du mercredi 14 au jeudi 15 Nissan de l’an 27, les apôtres non plus ne sont pas sortis du lieu où ils s’étaient réfugiés en prières, de même qu’ils ont aussi été privés de sommeil.

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